My little big brother
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Crouching
In a corner
Of the kitchen
You take care
Of your whitened sheet
A determined
And applied air
You play
Without guile
On your very wise
Face
Peace wanders
A fresh air
Of nearly indecent
Innocence,
Of your childhood
Just beginning.
I approach very closely
In silence
Your darkened sheet
With dense numbers
Mathematics
Your hobby.
An automatic reflex.
I dream
Of a truce
In my nightmare
And I fall
By chance
On a brother
That “lays”
The genius
Without pleasing
Without denying
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A thousand years
Forwards
I take a walk
In the town
Of Tel Aviv
Where you lead
The step
Head high
Without failing
Toward a sea
Where the waves
Whisper softly
Where is hidden
The imaginary
And I tell you
This feeling
That never lies
But you smile.
Calmness
Like a palm
Honors
Your face.
The scenery.
No flattery
Do you “bite”
But it is the truth
That hit me
Your sense of pride
Touched me
I found back
Your very marked
Personality
Of the past.
A wave
Of softness
As a probe
Engraves my heart
Erases all pain
Eliminates fear.
With dignity
At your side
I can walk
For eternity.
Never will I forget
This privileged moment
Buried in the past
Dusted away
To compose
This poem
Slightly bohemian
To celebrate
A sacred bond.
Like the sea
You will have a place
That never erases
Not with time
Anchored in the blood
And I realized
That forever
I will call you
Tall and proud,
My little big brother!
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Mon petit grand frère
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Accroupi
Dans le coin
De la cuisine
Tu prends soin
De ta feuille blanchie
Un air appliqué
Et decide
Tu t’amuses
Sans ruse.
Sur ton visage
Trés sage
Erre une paix
Un air tout frais
De l’innocence
Presque indecente
De ton enfance,
A peine commencée.
J’avance tout près.
En silence
Ta feuille noircie
De chiffres denses
Les mathématiques
Ton hobby.
Reflex automatique.
Je rêve
D’une trêve
Dans mon cauchemar.
Et je tombe
Au hasard
Sur un frère
Qui pond
Du génie
Sans plaire
Sans déni
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Mille ans
En avant,
Je me promène
Dans la ville
De Tel Aviv
Où tu mènes
Le pas
Tête haute
Sans faute
Vers une mer
Où les vagues
Chuchotent tout bas
Où se terre
L’imaginaire
Et je te dis
Ce sentiment
Qui, jamais ne ment
Mais tu souris.
Le calme
Comme une palme
Honore
Ton visage.
Le paysage.
Aucune flatterie
Tu ne mords
Mais c’est la vérité
Qui m’a frappée
Ta fierté
M’a touchée
J’ai retrouvée
Ta personnalité
Très marqué
Du passé.
Une onde
De douceur
Comme une sonde
Grave mon cœur
Efface toute douleur
Elimine la peur.
Avec dignité
A tes cotés
Je peux marcher
Pour l’éternité.
Jamais je n’oublierais
Ce moment privilégié
Enfoui dans le passé
Dépoussiérer
Pour composer
Ce poème
Un peu bohème
Pour célébrer
Un lien sacré.
Comme la mer
Tu auras une place
Qui ne s’efface
Ni avec le temps
Ancré dans le sang,
Et j’ai réalisée
Qu’à tout jamais
Je t’appellerais
Toute haute et fière
Mon petit grand frère !