St. Moritz
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Lorsque je me promenais dans tes allées glacée,
Ô St. Moritz!
Le soleil brillait sur les flocons fraichement tombées
Soulignant sa forme pure et intacte
Tout blanc et aveuglant, crissant sous l’impact
De mes pas et je m’exclamais,
Ô St. Moritz!
Les arbres se prosternés, majestueusement
Sous le poids de cette substance cotonneuse
Impassible par la magie de son environnement
Témoin d’un lac allant et gelant
Soumise à la tomber d’une nuit frileuse
Et je priai, Ô St.Moritz!
Durant un mois j’ai habité ta forêt
M’invitant des heures durant à marcher
Mes compagnons furent le silence et l’enchantement
Pour cette plénitude de par le vent
Soufflant, soufflant, à travers ces arbres, à travers ces cimes
Et mon âme murmurait, Ô St. Moritz!
Certains t’ont piétiné, d’autres bafoué
Inconscient du privilège accordé, à cette societé
Blasée, fuyant un trop de tout
Mais retrouvant ces bruits incessants
Ce tumulte, ses lois et ses tabous
Chez toi, Ô St.Moritz!
Moi, je t’ai cajolé, rêvé et bercé
Enfoui au fond de mon coeur à travers ces années
En ésperant marier le tout à la réalité
Pour t’entendre chuchoter dans mes oreilles
Ou gronder en dévoilant tes merveilles
Et j’ai pleuré, Ô St. Moritz.